Nul besoin de prendre le large pour se hisser haut et encore moins jusqu’à San Francisco. Sur le début des hauteurs de Fort-de-France, à Morne Calebasse, se trouve Satya, un appartement de quarante mètres carrés.
Poussez la porte bleu barbeau d’un univers où la mer est subtilement entrée dans la citadelle.
Dès la proue, ici nommée “entrée”, faisant face à son espace cuisine, pour le déjeuner ou le souper, attablez-vous à la “blanche ronde” aux lignes épurées entourée de ces quatre chaises pour être à l’aise. Des voilages rayés bleu, taupe, et vert d’eau ont ombragé cette étendue à perte de vue ; là où la terre amarre la mer.
Chaloupe au gré des alizées,…
À tribord, petite pause, sur le canapé-lit, gris souris, qui s’est mouillé aux côtés de coussins “Bord de mer” pour se jeter dans un estuaire où le repos coule à flot.
Des oiseaux volent sur le crépi des murs immaculé de lumière.
En son pied, une toile de jute pour tapis, faisant croire que le sable beige s’y est échoué. Non pas à la lueur du phare, un bout de canapé blanc lasuré, laisse la flamme d’une bougie vasciller.
Il scintille…
Quelques instants plus tard, une fois la nuit tombée, ou à votre convenance, voguez dans les bras de Morphée dans cette chambre naturellement ventilée, où un grand hublot sert d’orifice aux rayonnements de l’astre dorée.
Lovés dans ses draps, pénétrez dans un océan de rêves…
Au niveau de la poupe, il coule et s’exsude, à la moindre excitation mécanique, des perles de pluie qui tombent sur les peaux. Dans cette douche italienne, où les galets écru caressent nos extrémités, fatuité intime qui s’évapore, et s’ennuage sur le vitrage.
Un décor où la simplicité s’est vêtue de teintes bleutées et sablées,… voyage pour vous faire chavirer.




